Ma digne et tendre,
Ma furtive, mon antre,
Ma petite fille sucrée, le vice s'éprend de nous!
Tes petites mains aux ailes innocentes
Divaguent lentement au tambour de mon être
« Je veux vivre et ne plus être absente,
Approche toi encore, penche sur ma fenêtre »
Approche toi encore, penche sur ma fenêtre »
Ma chair mêlée à ton corps étendu
Affaisse notre lit alourdit de nos flancs.
Collé à ta peau neuve si bien tendue
Je crois écorcher vif un tissu de soie blanc
Lisses et si pures, vierges de tout drapée
Tes courbes imprégnées d'immaculées splendeurs
Sur des monts de neige doucement escarpés
Exhalent en silence le parfum des candeurs
Lolita,
Ma douce enfant que la passion taraude
Mon Graal, ma relique, ma chair polie des Dieux
Tes globes scintillant d'émeraudes
Déposent en moi l'extase de leurs airs victorieux!
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